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La Nouvelle Association des
Amis du Vieux Huê a repris, en 1996, le nom et
une partie de la mission de la première
Société Savante franco-vietnamienne animée
par Léopold CADIERE, de 1914 à
1944. (Voir le bref historique de
l'ancienne AAVH)
Buts
de l'association (Art.2) : La NAAVH a pour
premier objectif de redonner vie à
l'ancienne association du même nom et de
continuer son oeuvre interrompue en 1944 pour
faits de guerre. (.../...) Elle reprend à son
compte la mission que s'était fixée l'ancienne
Association de transmettre aux
Vietnamiens, qui en sont les
« héritiers », les
connaissances acquises par les Amis du Vieux
Huê (.../...) A partir des
documents déjà sauvés par l'Association (en
particulier l'essentiel du fonds rassemblé par
Albert Sallet qui en fut un acteur principal),
oeuvrer à la création, à Huê, d'une
bibliothèque de Recherches Historiques où
travailleraient ensemble des chercheurs
vietnamiens et français dans le
respect des règles de la Recherche Scientifique.
(.../...)
La réalisation d'une
Bibliothèque de Recherches Historiques
franco-vietnamienne à Huê est notre premier
objectif statutaire, à l'origine directe de la
renaissance de l'AAVH.
Les documents collectés par la NAAVH
constitueront l'embryon de cette bibliothèque.
La NAAVH répond ainsi à la volonté des AVH
de transmettre aux générations futures
« la vision la plus authentique du Viêt
Nam d'autrefois ».
Les raisons qui nous ont poussés à initier ce
projet tiennent d'abord aux causes auxquelles
nous sommes attachés : le rapprochement
franco-vietnamien, la francophonie et le rappel
de l'oeuvre des AVH.
La NAAVH est indépendante : elle ne sert aucun
parti pris, aucun sectarisme, aucune idéologie
et considère sa mission comme primordiale :
sauvegarder et réunir des documents
touchant au Viêt Nam ancien, avant
qu'ils ne disparaissent, pour les mettre à la
disposition de tous ceux, chercheurs ou
particuliers, qui souhaitent y trouver
des témoignages à caractère scientifique,
technique ou documentaire. L'esprit dans
lequel la bibliothèque est proposée procède
d'une démarche désintéressée : nul n'est
propriétaire des sources ou de la mémoire
historique d'un pays. Celles-ci touchent à
l'universel. La NAAVH prétend participer, ne
serait-ce que dans une modeste mesure, à la
sauvegarde de cette mémoire.
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